Fanatec ClubSport Steering Wheel Flat 1 V2 for Xbox : test & avis complet

Sur le marché des volants de sim racing, le Fanatec ClubSport Steering Wheel Flat 1 V2 for Xbox joue une carte très précise : un volant plat, typé GT/endurance, pensé pour les bases Fanatec haut de gamme, tout en gardant une compatibilité Xbox intégrée. Il ne cherche pas à impressionner par un look extravagant, mais plutôt à offrir un outil de pilotage sérieux, efficace et polyvalent.

Ce modèle vise clairement les joueurs qui veulent un volant propre, fonctionnel, orienté performance, sans les fioritures des volants trop “bling-bling”. Il promet une bonne ergonomie, une rigidité sérieuse et une intégration fluide dans l’écosystème Fanatec, avec en bonus l’interface Xbox via le hub central.

Mon angle d’analyse ici est simple : sensations en main, qualité de fabrication, ergonomie en jeu, et cohérence par rapport à son prix et à sa catégorie. En clair : est-ce un vrai upgrade dans un setup Fanatec, ou juste une roue “sympa” de plus dans le catalogue ? Parce que sur un volant, tout se joue dans les 2–3 premiers tours : si la prise en main ne convainc pas, on ne lui pardonne rien. Et si au contraire tout tombe naturellement sous les doigts, on gagne tout de suite en confiance.

Projektowanie i produkcja

Le ClubSport Steering Wheel Flat 1 V2 for Xbox reprend la philosophie Fanatec : un combo d’aluminium, de matériaux synthétiques et de revêtement type cuir ou similicuir (selon version) avec une structure claire et sans excès. Ce qui frappe en premier, c’est son format plat : la jante est très peu cambrée, ce qui lui donne ce côté “GT / prototype” et une sensation immédiate de contrôle direct, sans distance superflue entre les mains et la colonne.

En main, le volant donne une impression de densité maîtrisée. Ce n’est pas un poids plume, mais ce n’est pas non plus une enclume. La rigidité est bonne : on ne sent pas de torsion parasite quand on le sollicite fort sur une base Direct Drive costaud. Les branches en métal, combinées au hub Xbox central, apportent un sentiment de sérieux. On a la sensation de tenir un vrai outil, pas un jouet décoratif. Quand le FFB envoie des gros coups sur une base puissante, rien ne bouge, rien ne grince, tout reste bien solide.

Les finitions sont globalement propres : ajustements corrects, visserie bien intégrée, logos sobres. Le revêtement des poignées offre un grip convenable, même sur de longues sessions. On n’est pas au niveau d’un volant 100 % cuir haut de gamme cousu main, mais pour un volant de sim racing, l’ensemble reste cohérent. Ce qui se remarque surtout, c’est l’équilibre entre confort et maintien : les poignées ne sont pas trop épaisses, ni trop fines.

La petite déception, selon moi, vient moins de la qualité que du côté “un peu sage” du design. Esthétiquement, il fait très sérieux, très fonctionnel, mais il manque un petit quelque chose de “waouh” visuellement. Par rapport à certains volants Clubsport ou Podium plus racés, celui-ci paraît plus utilitaire. D’un autre côté, ce côté discret plaît à ceux qui n’aiment pas les designs tape-à-l’œil.

Face à des volants plastiques ou entrée de gamme, la différence de rigidité et de sérieux est nette. Face aux volants Fanatec encore plus premium, on sent qu’on est juste en dessous sur certains détails de matière et de raffinement, mais le rapport solidité/prix reste crédible.

Ustawienia, personalizacja i kompatybilność

Le ClubSport Steering Wheel Flat 1 V2 for Xbox s’appuie sur l’écosystème Fanatec. La partie “personnalisation” passe donc surtout par la base utilisée (Clubsport, CSL, DD…) et les réglages dans le driver Fanatec ou via l’écran / l’OSD de la base.

Les boutons et contrôles intégrés sur le hub Xbox sont bien placés : les touches Xbox, les sticks, les boutons de fonctions tombent globalement bien sous les doigts. Honnêtement, naviguer dans les menus de console, configurer les assists, gérer les remaps de boutons se fait sans prise de tête. La logique est claire : on a tout ce qu’il faut pour piloter un jeu Xbox ou PC sans devoir sortir le clavier ou la manette à chaque fois.

La vraie personnalisation se fait par l’attribution des boutons aux fonctions en jeu (DRS, ERS, phares, radio, pit limiter, etc.). Grâce au nombre de boutons disponibles, on peut vraiment se créer une configuration adaptée à la GT, à la F1 moderne, au multi-classe ou même au rallye asphalte. Le format plat se prête bien aux disciplines où l’on garde les mains en position fixe, avec de petites corrections précises.

La courbe d’apprentissage est raisonnable : si on connaît déjà Fanatec, on retrouve les mêmes logiques. Si on découvre la marque, il faut un peu de temps pour mémoriser où sont toutes les commandes, surtout sur Xbox avec les fonctions système. Mais une fois les repères pris, on ne réfléchit plus, on agit.

Côté compatibilité, le hub Xbox intégré permet l’utilisation sur consoles Xbox récentes, plus bien sûr sur PC via une base compatible Fanatec. Sur PlayStation, ce n’est pas le volant qui détermine la compatibilité mais la base, donc il faut garder ça en tête. Dans un écosystème Fanatec, ce volant s’intègre sans problème : pédaliers Fanatec, shifters, frein à main, cockpit rigide, tout s’enchaîne.

Sur l’évolutivité, on est sur un produit qui peut clairement accompagner une montée en gamme de base. Il ne se limite pas à une entrée de gamme : monté sur une base Direct Drive puissante, il suit sans broncher. Ce n’est pas un volant de transition que l’on remplace au moindre upgrade de base, il peut rester longtemps dans un setup sérieux.

Stawką są doznania

Là où ce volant montre son intérêt, c’est une fois en piste. Le format plat change vraiment la façon dont on ressent la voiture. On a le sentiment d’être plus “collé” à la direction, avec moins de distance entre le geste et la réaction. Sur un circuit type GT ou prototype, cette géométrie donne un contrôle très précis dans les enchaînements rapides.

En termes de FFB, la jante ne rajoute pas de filtre inutile. Ce que la base envoie, on le reçoit de façon assez directe. Sur les virages rapides, la charge qui augmente sur le volant se lit clairement. Les transitions grip/déclenchement de sous-virage ou de survirage sont nettes. On sent bien le moment où l’avant commence à glisser et où il faut lever légèrement le pied ou ajuster le volant. “On comprend tout de suite ce que fait la voiture.”

La lecture du grip est particulièrement propre sur les bases Direct Drive : le volant ne vibre pas dans tous les sens sans raison, mais transmet bien les micro-informations : petites pertes d’adhérence à l’accélération, train arrière qui s’allège sur un vibreur, variations de grip entre l’intérieur et l’extérieur de la trajectoire. Sur une base moins puissante (type courroie), la sensation reste bonne, mais forcément un peu plus “adoucie”. Le volant ne transforme pas subtilement un FFB moyen, il suit simplement ce qu’on lui donne.

Les vibreurs sont bien retranscrits. On distingue assez facilement un vibreur plat type F1, un gros vibreur agressif ou une bordure un peu cassée. Le volant reste rigide : il n’y a pas d’impression de flex ou de torsion, même quand on passe fort sur les bordures. On ressent les coups, mais sans vibration parasite due au matériel lui-même. C’est ce qui donne ce côté “propre” et maîtrisé. “On sent la piste, pas le plastique.”

En corrections rapides, le format plat aide beaucoup. Sur une glisse, un décrochement de l’arrière, une chicane attaquée un peu trop fort, la capacité à corriger vite et précisément se fait sentir. On n’est pas gêné par un volant trop profond ou trop épais. Les poignées à 9h15 offrent une bonne ergonomie pour contrer un survirage en une fraction de seconde. L’inertie du volant reste contenue, on ne sent pas de lourdeur dans les manœuvres rapides.

Sur des sessions longues, le confort tient la route. Les mains ne fatiguent pas exagérément, à condition d’ajuster le FFB de la base de façon raisonnable. Les gants ne sont pas obligatoires, même si, sur des bases très puissantes, ils restent un plus pour le grip et la protection des mains. Le revêtement ne devient pas glissant, même avec un peu de transpiration. On peut enchaîner course de 30 minutes, puis 1h, sans ressentir de gêne particulière liée au volant lui-même.

En immersion générale, le volant fait bien le job. Le look plat, les boutons accessibles, le ressenti direct donnent cette sensation d’être dans une GT moderne ou un proto, surtout avec un bon cockpit rigide et un écran large ou triple screen. Par rapport à un volant plus rond, typé route, on gagne en précision dans les zones de freinage et dans les appuis rapides. Par rapport à un volant encore plus extrême et très haut de gamme, on perd un peu en sensations “luxe”, mais on garde l’essentiel : le contrôle et la lecture fine de la voiture.

Dla kogo to jest? Co nam się podoba / Co nam się nie podoba

Le ClubSport Steering Wheel Flat 1 V2 for Xbox s’adresse surtout aux simracers intermédiaires à confirmés, qui ont déjà une base Fanatec ou envisagent d’y passer, et qui roulent beaucoup en GT, LMP, moderne ou multi-classe. Il reste accessible à un débutant motivé qui sait qu’il veut un setup évolutif et durable, mais il sera peut-être surdimensionné pour quelqu’un qui joue occasionnellement en mode arcade.

Ce que j’apprécie le plus, c’est d’abord la rigidité et la sensation de solidité générale. Sur une base Direct Drive, on n’a pas peur de monter le FFB : la roue encaisse sans broncher. Ensuite, le format plat très efficace pour le pilotage sérieux : précision, corrections rapides, ressenti direct de l’avant. Enfin, l’intégration Xbox est un vrai plus si tu joues sur console : pas besoin de jongler avec manette et volant, tout est géré depuis le hub.

Côté limites, le design peut paraître un peu trop sobre pour ceux qui aiment les volants très “racing” visuellement, avec plein de rotatifs, de couleurs et de LEDs partout. L’ergonomie des boutons, même si elle est globalement bonne, reste un compromis : tout est accessible, mais certains joueurs très pointilleux préféreront des layouts plus spécifiques à la F1, au rallye ou à la GT pure. Et évidemment, on est sur un produit qui reste un investissement non négligeable : la valeur perçue est là, mais on sent qu’on paye à la fois la compatibilité Xbox, la qualité de fabrication et l’écosystème.

En termes de rapport qualité/prix, je le vois comme un volant qui se défend bien si tu comptes rester longtemps chez Fanatec et exploiter une base sérieuse. Pour un setup ponctuel ou un premier achat sans vision à long terme, il peut sembler un peu cher. Pour un simracer qui se projette, il devient beaucoup plus logique.

Werdykt

Le Fanatec ClubSport Steering Wheel Flat 1 V2 for Xbox ne révolutionne pas un setup tout seul, mais il le solidifie clairement. Il transforme une base correcte en un ensemble beaucoup plus sérieux, et il permet à une base haut de gamme d’exprimer tout son potentiel sans être limitée par le volant. C’est un composant qui tire ton setup vers le haut, surtout si tu roules souvent en GT ou en endurance.

Sur le marché, je le place dans le segment “premium raisonnable” : plus sérieux et plus costaud qu’un volant d’entrée ou milieu de gamme, mais sans atteindre les extravagances ultra-spécialisées des volants très haut de gamme. Sa vraie force, c’est son équilibre : suffisamment robuste pour les bases puissantes, suffisamment polyvalent pour couvrir plusieurs disciplines, suffisamment ergonomique pour une utilisation console + PC.

Je le recommande aux joueurs qui veulent un volant plat, rigide, compatible Xbox, et qui roulent régulièrement avec un minimum de sérieux. Pour quelqu’un qui joue occasionnellement sur console arcade, ce ne sera pas le meilleur choix, il y a plus simple et moins cher. Pour un simracer qui veut un volant fiable, propre, et capable de suivre une progression de niveau comme de matériel, il devient très intéressant.

Si tu cherches un volant plat, orienté performance, capable de s’intégrer proprement dans un setup Fanatec sur Xbox et PC, ce produit peut clairement faire la différence dans ton setup.