MOZA R5 Wheelbase : Test & Avis | Ce qu’il vaut vraiment en 2025

MOZA R5 Wheelbase : Mon avis en bref

La MOZA R5 apporte un vrai saut en précision et en lisibilité des sensations par rapport aux volants d’entrée de gamme, tout en restant confortable sur la durée. Elle a du sens pour les simracers PC débutants motivés ou intermédiaires qui veulent un Direct Drive sérieux sans viser la puissance extrême. L’ensemble offre une base cohérente et durable pour un setup évolutif.

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MOZA R5 : le vrai point d’entrée dans le Direct Drive ?

Dans la catégorie des petites bases Direct Drive, la MOZA R5 s’est vite imposée comme une référence “premier prix sérieux”. Elle s’adresse clairement à ceux qui veulent quitter les volants à courroie ou à engrenages, sans partir sur un monstre de puissance ni exploser le budget. Sur le papier, elle promet un FFB propre, précis, compact, avec un écosystème déjà bien installé autour.

Ce qui attire, c’est ce mix assez rare : un format très compact, un couple suffisant pour être immersif, des réglages logiciels modernes et un prix qui reste accessible pour du Direct Drive. Elle vise le simracer qui veut une base qu’il ne va pas regretter au bout de quelques mois, mais sans forcément chercher la surenchère de Nm.

Mon angle ici est simple : regarder si la R5 tient vraiment la route sur trois points clés pour un setup actuel : la qualité de fabrication, la finesse des sensations en jeu, et sa capacité à suivre une progression sur plusieurs années. En clair, savoir si c’est une “vraie” base DD ou simplement une porte d’entrée marketing de plus.

設計・製造

Visuellement, la MOZA R5 fait tout de suite très “bloc pro” : un boîtier aluminium compact, anguleux, avec une finition anodisée propre et sans fioritures. En main, la sensation est celle d’un produit dense, rigide, qui ne sonne pas creux. On sent que le châssis a été pensé pour encaisser le couple sans broncher, même sur un cockpit assez rigide.

Les assemblages sont nets, les arêtes bien finies, les vis ne jurent pas avec le reste. Rien de clinquant, mais ça respire plus le matériel de travail que le jouet. La taille réduite joue aussi en sa faveur : elle se case facilement sur un cockpit alu profilé, mais aussi sur un support plus compact, à condition qu’il soit correct niveau rigidité.

Ce qui surprend vite, c’est le système de fixation du volant via le quick release MOZA. Le verrouillage est franc, sans jeu perceptible. Une fois verrouillé, aucune vibration parasite, aucune oscillation suspecte : ça participe beaucoup à la sensation de sérieux de la base. On a vraiment l’impression d’un bloc unique volant + base.

Là où ça peut légèrement décevoir, c’est côté polyvalence de fixation. La base se destine clairement à un cockpit ou un support costaud. Sur un simple bureau léger, même avec un support, l’effort du Direct Drive se ressent trop et on perd la précision. Autre point : par rapport à des bases plus haut de gamme, le design reste un peu “industriel”, sans gros travail sur l’aspect premium. Fonctionnel, mais pas vraiment “waouh”.

Face aux grandes références milieu de gamme, la R5 se place juste en dessous en terme de présence physique et de finition perçue, mais nettement au-dessus d’un volant d’entrée de gamme à courroie. On a la sensation d’un vrai produit simracing, pensé pour durer, sans être au niveau d’une base plus massive et plus chère.

設定、カスタマイズ、互換性

Côté réglages, la MOZA R5 s’appuie sur le logiciel maison, MOZA Pit House. L’interface est moderne, claire, avec des onglets pour le FFB, les effets, les profils par jeu. On navigue facilement, et les presets fournis pour les simus les plus connues offrent déjà une base très correcte. On peut rouler ainsi sans entrer dans le moindre détail, et c’est appréciable.

Les réglages vraiment utiles sont là : force globale, filtre, friction, inertie, amortissement, gestion des oscillations, ainsi que quelques effets additionnels. L’important, c’est que chaque réglage a un effet perceptible en piste. On sent la différence quand on ajuste la dureté autour du point milieu ou le niveau de damping. Le travail fin se fait surtout pour trouver l’équilibre entre précision du FFB et confort sur les longues sessions.

La courbe d’apprentissage reste raisonnable. Pour un utilisateur venant d’un volant d’entrée de gamme, il y aura forcément une petite phase de tâtonnement, mais on ne se perd pas dans des menus obscurs. Les simracers un peu plus expérimentés trouveront assez de profondeur pour affiner vraiment leur ressenti.

En termes de compatibilité, la R5 s’adresse avant tout au PC, là où MOZA propose son expérience la plus complète. Côté console, la situation est plus restreinte et dépend fortement du volant et des licences, donc ce n’est pas la base à choisir si l’objectif principal est le jeu sur console. Sur PC en revanche, elle fonctionne avec les grandes simus et jeux de course sans souci majeur.

L’écosystème MOZA est un vrai argument : volants variés (GT, F1, rond, etc.), pédaliers, shifters, freins à main, dashboards, tout se plugge assez harmonieusement. La R5 peut ainsi servir de base d’entrée dans l’écosystème, tout en restant compatible avec des volants plus évolués si l’on monte en gamme. Elle est moins évolutive en termes de puissance brute (le couple reste modeste), mais très solide comme fondation long terme pour quelqu’un qui ne cherche pas la démesure.

危機に瀕した感覚

Une fois en piste, le caractère de la MOZA R5 se comprend vite. Le premier mot qui vient, c’est “propre”. Le FFB est clair, net, sans à-coups parasites. Par rapport à une base à courroie ou à engrenages d’entrée de gamme, le gain de précision est évident. On distingue mieux les micro variations de charge dans le volant, les petits transferts de masse, le moment où le pneu commence à glisser.

Dans les virages, la base se montre très lisible. Le couple n’est pas monstrueux, mais suffisant pour sentir le poids de la voiture se déplacer et pour garder un bon braquage dans les longues courbes rapides. Ce qui compte ici, ce n’est pas la force brute, mais la façon dont elle est délivrée. Le centrage est stable, sans flou. On ne se bat pas avec le volant, on travaille avec lui.

Sur la lecture du grip, la R5 s’en sort très bien pour sa catégorie. On perçoit clairement la transition entre adhérence et début de glisse. Les pertes de traction à l’accélération ou les blocages de roues au freinage remontent dans le volant sans être noyés dans des effets artificiels. On sait quand on est à la limite. On sait aussi quand on la dépasse. C’est là que la base change vraiment l’expérience.

Les vibreurs sont un bon test. Sur certains circuits, ils peuvent très vite devenir désagréables si la base est mal filtrée. Ici, on ressent le relief et la texture, mais sans se faire démonter les poignets. Selon les réglages, on peut les rendre plus doux ou plus tranchants, mais même avec un profil assez “brut”, ça reste exploitable sur une session longue. On ne ressort pas rincé, et ça compte énormément pour le confort.

Sur des relais prolongés, la constance est bonne. Pas de perte de force perceptible, pas d’échauffement gênant au niveau du moteur. Le comportement reste identique du début à la fin de la session, ce qui aide à construire des repères fiables. On oublie la base, on se concentre sur la piste.

Dans les corrections rapides, la R5 s’en sort de manière très satisfaisante pour sa puissance. Les contre-braquages rapides, les petites récupérations à la limite se font naturellement. La base est suffisamment réactive pour suivre le mouvement sans latence perceptible. On peut vraiment attraper une dérive au vol. Par rapport à une base plus puissante, on a un peu moins d’autorité mécanique, mais on se fatigue aussi moins.

Face à un Direct Drive plus costaud, la différence se fait surtout sur la réserve de couple et la violence possible du FFB. Une grosse base permettra de simuler des GT lourdes ou des prototypes avec plus de réalisme dans l’effort. La R5, elle, privilégie la finesse à la brutalité. On perd en intensité pure, mais pour beaucoup de joueurs, ce sera plus exploitable et moins intimidant au quotidien.

En venant d’une base moins puissante ou à courroie, on gagne en clarté, en détail, en confiance. On comprend tout de suite ce que fait la voiture. Le volant cesse d’être un simple accessoire pour devenir un véritable outil d’information. Et à ce niveau de prix, c’est exactement ce que l’on attend d’un premier Direct Drive.

誰のため?好きなもの/嫌いなもの

La MOZA R5 cible clairement le simracer débutant motivé ou intermédiaire qui veut passer sérieusement au Direct Drive sans plonger dans le très haut de gamme. Elle convient très bien à quelqu’un qui roule régulièrement sur PC, sur des simus type circuit ou rallye, et qui veut un matériel capable de l’accompagner plusieurs années. Un utilisateur confirmé peut aussi l’apprécier s’il privilégie la compacité et le confort à la puissance extrême.

Ce qu’on aime surtout, c’est la qualité du FFB pour cette catégorie de puissance. La base reste lisible, fine, agréable, même sur des longues sessions. L’intégration dans l’écosystème MOZA est aussi un vrai plus : on peut étoffer petit à petit son setup avec des volants ou pédaliers plus avancés sans tout changer. Et le format compact, combiné à une construction sérieuse, en fait un bon choix pour les cockpits modestes ou les espaces réduits.

Les limites existent cependant. La première, c’est la puissance relativement contenue. Pour la majorité des joueurs, c’est suffisant, mais ceux qui recherchent un FFB vraiment physique, proche de conditions extrêmes, trouveront la base un peu sage. Deuxième point : la compatibilité console reste limitée, ce qui réduit son intérêt pour ceux qui jouent principalement sur console et seulement occasionnellement sur PC. Enfin, la polyvalence en fixation est moins évidente sur un simple bureau ou un support léger, où le couple du Direct Drive met vite en évidence les faiblesses du support.

Sur la notion d’investissement, la MOZA R5 se place bien. On n’est plus sur un achat “jouet”, mais sur un vrai matériel de simracing, avec une valeur perçue élevée pour le prix demandé. Pour quelqu’un qui vient d’un volant de grande surface ou d’un modèle d’entrée de gamme, le saut qualitatif est net, sans atteindre le tarif des grosses bases pros. C’est un produit qui donne le sentiment d’acheter une base sérieuse, pas juste un gadget plus fort.

評決

La MOZA R5 change clairement la donne dans un setup qui vient du monde des volants à courroie ou à engrenages d’entrée de gamme. Elle apporte la propreté, la précision et la constance du Direct Drive dans un format compact, abordable et exploitable au quotidien. Elle ne transforme pas un cockpit en simulateur de team pro, mais elle fait passer un vrai cap en sensations et en contrôle.

Sur le marché, elle occupe une place charnière : une base Direct Drive d’entrée / milieu de gamme, mais avec un ressenti qui n’a plus grand-chose à voir avec l’entrée de gamme traditionnelle. Elle n’a pas la brutalité des grosses bases, mais elle offre un équilibre très intéressant entre finesse, confort et budget.

Je la recommande surtout aux simracers PC qui veulent franchir le pas du Direct Drive avec une solution cohérente, évolutive dans l’écosystème MOZA, et qui n’ont pas besoin d’une force démesurée. Pour les joueurs principalement console ou ceux qui visent directement la très haute puissance, ce ne sera pas le meilleur choix.

Si tu cherches un premier Direct Drive sérieux, propre, compact et capable de te suivre pendant plusieurs saisons, ce produit peut clairement faire la différence dans ton setup.

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