Fanatec ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 : mon avis après test

Le Fanatec ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 se place clairement comme le “volant rond polyvalent” de la gamme Fanatec. Pas un modèle ultra exotique, pas une réplique, mais une roue pensée pour tout faire correctement : GT, tourisme, rallye, endurance, un peu de route… C’est le genre de volant qu’on laisse monté 80 % du temps sur sa base.

Sur le papier, il promet un combo intéressant : diamètre réaliste, boutonnerie complète, construction sérieuse, compatibilité large dans l’écosystème Fanatec et un ressenti propre sur les bases Direct Drive de la marque. Il vise le simracer qui veut monter en gamme sans tomber dans le délire collection de volants.

De mon côté, je l’ai abordé avec un angle simple : est-ce que ce Round 1 V2 permet vraiment de “sentir” la voiture tout en restant confortable et polyvalent ? Est-ce qu’il justifie son positionnement ClubSport face aux volants plus basiques d’un côté, et aux roues premium spécialisées de l’autre ?

Ce qui m’a intéressé surtout : la qualité de fabrication, l’ergonomie en course, la précision dans les phases critiques (freinage limite, glisse, vibreurs agressifs) et la facilité avec laquelle on passe d’une discipline à l’autre. Un volant rond, aujourd’hui, doit être bon partout. C’est exactement ce que j’ai cherché à vérifier avec ce ClubSport Steering Wheel Round 1 V2.

Design & fabrication : sérieux, sobre, efficace

Visuellement, le ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 joue la carte de la sobriété. Volant rond, diamètre réaliste, quelques touches de couleur sur les boutons, pas d’effet tuning. Sur un cockpit sérieux, ça rend très propre. On sent tout de suite que Fanatec vise le simracer qui préfère l’efficacité au bling-bling.

En main, la première sensation, c’est la densité. La jante donne une impression de rigidité très rassurante. Pas de flex suspect quand on force dans les appuis ou quand on contre-braque violemment. Les matériaux respirent le solide, aussi bien sur la structure que sur les leviers de palettes. On est dans le haut de milieu de gamme clair et net.

Le grip du revêtement est bien dosé. On n’est pas sur un cuir ultra épais façon volant auto de route, mais plutôt sur une finition pensée pour les longues sessions au sim. En pratique, les mains se calent naturellement, la section de la jante est confortable, on n’a pas besoin de serrer comme un fou pour se sentir en confiance. Pour du GT ou de l’endurance virtuelle, c’est appréciable.

Les palettes ont ce clic net qu’on attend sur cette gamme. Retour bien marqué, course courte, bruit présent mais pas agressif. En usage intensif, ça reste agréable, même sur plusieurs heures. On sent qu’elles sont faites pour être maltraitées. On peut enchaîner les rétrogradages violents sans scrupules.

Ce qui peut légèrement décevoir, c’est l’absence d’effet “waouh” visuel si on vient de volants plus exotiques ou avec des écrans intégrés. Ici, tout est fonctionnel, presque discret. Face à certaines roues très typées compétition, on perd le côté “pièce de collection”, mais on gagne en neutralité et en polyvalence.

Comparé aux volants d’entrée de gamme du même écosystème, on sent facilement le gap : plus rigide, mieux fini, boutons plus solides, palettes plus franches. Comparé aux volants vraiment haut de gamme très spécialisés, on est un cran en dessous en terme de raffinement et de détails, mais pour une utilisation quotidienne, il coche les cases importantes.

Beállítások, testreszabás és kompatibilitás

La grande force de ce ClubSport Steering Wheel Round 1 V2, c’est qu’il s’intègre parfaitement dans l’écosystème Fanatec. On le monte sur une base de la marque, on profite automatiquement de l’interface habituelle : menus sur la base, réglages de force, de filtre, de damping, profils par jeu. Pour quelqu’un déjà chez Fanatec, l’intégration est fluide.

Au niveau personnalisation, ce volant offre ce qu’il faut pour vraiment adapter son expérience. La disposition des boutons tombe plutôt bien sous les doigts. Pour les commandes critiques (DRS, phares, pit, mix moteur, etc.), on trouve facilement une configuration logique sans devoir réfléchir en pleine course. On peut rouler en GT, rallye ou même en simulateur plus “route” sans jamais se sentir limité.

Les menus Fanatec restent dans la continuité : une fois qu’on a compris la logique, on règle le FFB, la rotation, les filtres et la réponse globale selon son style. Le volant lui-même ne complique rien : pas d’overdose de toggles ou de rotaries inutiles pour la plupart des gens. On garde l’essentiel, ce qui le rend abordable même pour un simracer qui sort d’un volant plus basique.

La courbe d’apprentissage est assez douce. Le plus gros travail, c’est de trouver son combo base + volant + jeu. Une fois le profil de FFB calé dans le logiciel Fanatec et dans chaque simu, le volant devient un “outil neutre” qui se fait oublier, dans le bon sens du terme. On passe plus de temps à rouler qu’à configurer.

Côté compatibilité, on reste dans le cadre habituel des bases Fanatec : PC sans souci, consoles selon la base utilisée. Le Round 1 V2 ne brille pas par une spécificité de plateforme particulière, mais s’intègre parfaitement dans un setup Fanatec existant : pédalier de la marque, shifter, frein à main, cockpit rigide. Pour quelqu’un qui construit ou fait évoluer un écosystème Fanatec, ce volant s’insère naturellement.

En termes d’évolutivité, je le vois clairement comme une roue durable plutôt qu’un simple point d’entrée. On peut très bien commencer avec et le garder longtemps, même en montant en gamme de base (par exemple en passant d’une base moins puissante à une Direct Drive plus sérieuse). On pourra ensuite le compléter par des roues plus spécialisées, mais ce Round 1 V2 restera un excellent “quotidien”.

Sensations en jeu : polyvalent, précis, rassurant

C’est ici que ce ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 prend tout son sens. Sa forme ronde, son diamètre et sa construction impactent directement les sensations sur la piste. De mon côté, ce qui m’a frappé, c’est sa capacité à s’adapter à presque tout sans jamais sembler à côté de la plaque.

Sur la précision du retour de force, il fait très bien le job. Le volant ne filtre pas exagérément ce que la base envoie. Chaque petit transfert de charge, les débuts de perte d’adhérence, les variations de grip dans un long virage rapide, tout arrive dans les mains avec une bonne lisibilité. On a vraiment cette impression de “lire” la route dans la jante. On comprend vite ce que fait la voiture.

Dans les virages lents et moyens, la rigidité de la jante aide à contrôler la voiture au point de corde. On peut doser sa trajectoire au millimètre, corriger légèrement, recaler l’avant sans avoir la sensation que la roue se tord ou amortit les micro-corrections. Pour quelqu’un qui aime jouer avec la limite en entrée de virage, c’est très agréable.

Sur les vibreurs, le retour est assez brut pour qu’on comprenne immédiatement si on est “sur le bon côté” ou si on est en train d’en demander un peu trop au châssis. Les grandes vibrettes agressives ressortent bien, sans être au point d’exploser les poignets sur une longue session. On ressent clairement la différence entre un vibreur plat, une saignée, et un gros trottoir de chicane.

La lecture du grip est l’un des points forts avec cette roue. Que ce soit sur du sec, du mouillé ou des conditions mixtes, la jante restitue fidèlement ce que la base envoie. Sur une base moins puissante, on gagne surtout en confort et en contrôle, car la forme ronde permet des corrections larges et progressives. Sur une base plus véloce, avec pas mal de couple, on profite de la rigidité et du diamètre pour encaisser les réactions sans perdre la maîtrise.

Dans les corrections rapides, le volant se montre vraiment sain. Contre-braquages, rattrapages de survirage, reprises de grip sur le mouillé : la forme ronde permet d’attraper comme en voiture réelle. On ne se bat pas avec la jante, on accompagne le mouvement. Cette capacité à réagir instinctivement fait une grosse différence quand la voiture commence à bouger beaucoup.

Sur les longues sessions, aucun inconfort particulier. La section de la jante, ni trop fine ni trop épaisse, limite la fatigue dans les mains. On garde un ressenti constant tout au long d’une course d’endurance ou d’une longue session de pratique. Ce n’est pas le volant le plus spectaculaire en sensations “waouh”, mais il est d’une régularité très appréciable.

Comparé à une roue plus légère et moins rigide, on gagne une vraie stabilité dans les appuis et une meilleure cohérence des retours. Tout semble un peu plus “solide”, un peu plus clair. Comparé à un volant très haut de gamme ultra typé (par exemple un modèle carré orienté GT3 moderne), on perd peut‑être un léger surplus de détails très fins ou quelques ajustements ergonomiques ultra pointus, mais on récupère une polyvalence énorme. Pour du sim racing multi-disciplines, c’est un compromis très efficace.

En termes d’immersion, ce ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 donne une sensation proche d’un volant de voiture sportive de route bien faite, avec le sérieux d’un outil de compétition. On se sent rapidement à l’aise, et surtout en confiance pour pousser fort sans craindre la faiblesse matérielle. C’est là que la base change vraiment l’expérience : avec une bonne Direct Drive derrière, ce volant révèle tout son potentiel.

Pour qui ? Ce qu’on aime / ce qu’on aime moins

Ce volant s’adresse surtout aux simracers intermédiaires à confirmés, déjà équipés ou prêts à s’équiper sérieusement dans l’écosystème Fanatec. Pour un débutant motivé qui sait qu’il va s’investir, ça peut être un très bon “vrai” premier volant durable, à condition d’accepter que c’est un investissement conséquent. Pour un joueur très occasionnel sur console, c’est clairement plus que nécessaire.

Ce que j’apprécie le plus, c’est d’abord sa polyvalence réelle. On peut passer d’une GT3 à une voiture de tourisme, à du rallye, sans jamais sentir que le format du volant bride le plaisir ou l’efficacité. Ensuite, la rigidité et la qualité de construction inspirent immédiatement confiance. On n’a pas peur de forcer, de contre-braquer fort ou de rouler longtemps. Enfin, l’intégration dans l’écosystème Fanatec, avec la compatibilité naturelle avec les bases Direct Drive et les autres périphériques, en fait un choix logique pour qui veut un setup cohérent et évolutif.

Mais il a aussi ses limites. La première, c’est son positionnement tarifaire, qui le place clairement dans une zone d’investissement réfléchi. Ce n’est pas le volant abordable pour tester le sim racing, c’est un choix assumé pour quelqu’un qui voit déjà sa pratique sur le long terme. La deuxième, c’est le manque de “spécialisation”. Si on ne roule quasiment qu’en monoplace ou qu’en GT3 moderne, une roue plus typée pourra sembler plus naturelle ou plus immersive visuellement. La troisième, c’est l’absence de fonctions vraiment avancées type écran intégré ou gestions ultra riches directement sur la jante, qui pourront manquer aux passionnés de télémétrie ou de customisation extrême.

En valeur perçue, ce ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 reste intéressant. On paye pour la durabilité, pour la cohérence avec une base de qualité, et pour un outil qu’on pourra garder en pivot de son setup même en faisant évoluer le reste du matériel. Pour un simracer qui veut acheter une fois et rouler longtemps, le rapport investissement / expérience en piste tient bien la route.

Verdict : un “daily driver” solide pour setup Fanatec sérieux

Dans un setup de sim racing orienté performance, ce Fanatec ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 joue clairement le rôle de volant principal, celui qu’on garde monté la majorité du temps. Il n’apporte pas une révolution pure, mais il change la qualité globale du ressenti : plus de rigidité, plus de confiance, plus de confort dans la durée. On passe d’un volant “correct” à un vrai outil de pilotage.

Sur le marché, je le placerais en haut du milieu de gamme, juste sous les volants ultra spécialisés et très haut de gamme. Il n’a pas la débauche de fonctions de certains modèles premium ni l’exotisme des répliques de course, mais il offre une vraie maturité pour ceux qui veulent un seul volant capable de tout faire correctement, sans compromis majeurs.

Je le recommande clairement aux utilisateurs Fanatec sur PC ou console qui roulent régulièrement, qui touchent à plusieurs disciplines, et qui veulent un volant rond sérieux et durable. Pour quelqu’un qui cherche uniquement un volant “fun” ou très typé, il y a des options plus spécialisées. Pour un joueur occasionnel qui découvre à peine le sim racing, le budget risque d’être difficile à justifier.

Si tu cherches un volant rond polyvalent, rigide, confortable, bien intégré à une base Fanatec Direct Drive et capable de suivre ta progression sur le long terme, ce ClubSport Steering Wheel Round 1 V2 peut clairement faire la différence dans ton setup.