Fanatec ClubSport Formula V2.5 X : le volant F1 qui veut tout faire

Le Fanatec ClubSport Formula V2.5 X se place clairement comme un volant “sérieux” pour sim racer déjà bien engagé. On est dans le segment haut de gamme des volants type F1/monoplace, pensé pour les bases Fanatec de milieu à haut de gamme, y compris en direct drive. Il promet un gros niveau de contrôle, beaucoup de boutons sous les doigts, et un feeling proche de ce qu’on attend d’un volant de compétition moderne.

Ce qui attire immédiatement, c’est le combo : format compact de volant de monoplace, construction en métal, palettes magnétiques, écrans et LEDs. On sent que le but est d’offrir une interface de pilotage complète, capable de gérer autant une GT3 moderne qu’une F1 ou un proto, tout en restant exploitable sur console.

Mon angle d’analyse est assez simple : précision des commandes, confort en main, qualité des palettes et des inputs, plus la façon dont ce volant s’intègre dans un écosystème Fanatec déjà chargé en options. J’ai surtout regardé ce que le Formula V2.5 X change concrètement par rapport à un volant rond plus basique, autant en sensations qu’en efficacité en piste.

Projektowanie i produkcja

En main, le ClubSport Formula V2.5 X fait tout de suite très sérieux. Le châssis est en métal, la face avant donne un vrai sentiment de rigidité, et l’ensemble respire la densité. Quand on le prend, on n’a pas l’impression de manipuler un jouet, mais un outil. Aucun jeu perceptible, aucune flexion inquiétante, même en le tordant volontairement.

Les poignées sont en Alcantara ou en similicuir selon la version, avec une épaisseur agréable. On a un bon remplissage des mains. La prise est ferme, mais pas fatigante. La sensation, c’est “prêt pour les longs relais”. La couture est propre, sans surépaisseur gênante. On peut enchaîner les tours sans se focaliser sur l’ergonomie.

Les boutons et encodeurs sont nombreux, bien répartis, avec un clic net et franc. Les rotatifs à portée des pouces sont probablement ce qu’il y a de plus utile en course : on peut ajuster le brake bias, le TC ou le mélange moteur sans quitter les yeux de la piste. Les petites joysticks multi-directionnels ont un toucher correct, même si je les trouve un peu moins rassurants que les gros boutons classiques.

Les palettes magnétiques à l’arrière sont un gros point fort. Le clic est sec, précis, avec une course courte. On sent exactement le moment de l’activation. Pas besoin d’écraser la palette, un appui net suffit. C’est le genre de détail qui donne tout de suite confiance au freinage et dans les passages de rapports en pleine charge.

Ce qui peut décevoir légèrement, c’est la quantité de plastique autour de certains éléments. C’est bien assemblé, rien ne bouge, mais en venant d’un volant totalement en métal ou carbone, on perçoit que Fanatec reste sur un équilibre coût / finition. Face à certains volants vraiment “full carbone” plus chers, le V2.5 X fait un peu moins exclusif visuellement, mais il tient très bien la comparaison en sensation de solidité globale.

Ustawienia, personalizacja i kompatybilność

Le Formula V2.5 X profite clairement de l’écosystème Fanatec. Tout se fait via la base : menus intégrés, presets FFB, sensibilité du volant, réglage des vibrations, paramétrage des LED et de l’écran. En pratique, on trouve rapidement un profil qui fonctionne bien. La courbe d’apprentissage n’est pas violente, mais il faut accepter d’y passer un minimum de temps pour optimiser.

Les encodeurs sont assignables dans les jeux compatibles, et les joysticks permettent de naviguer dans les menus ou de gérer le MFD sur certains titres. Là où c’est vraiment appréciable, c’est dans la gestion des modes : on peut créer plusieurs profils de commandes et les adapter selon la voiture ou le jeu. Pour du sim racing régulier, c’est un vrai plus.

La personnalisation la plus “sensorielle” reste le réglage de la tension des palettes (selon module) et l’ajustement du FFB via les paramètres Fanatec. On peut adapter la force et la réactivité à son style : plus doux pour les longues sessions endurance, plus nerveux pour le hotlap. On se rend vite compte que ce volant est pensé pour accompagner une base qui peut être réglée finement, plutôt que pour être plug-and-play basique.

Côté compatibilité, le V2.5 X fonctionne avec PC et consoles selon la base Fanatec utilisée. C’est important : ce n’est pas le volant qui définit la compatibilité, mais la base. Sur PC, aucun problème, on profite de tout. Sur console, on récupère l’essentiel des fonctions, même si certains jeux n’exploitent pas toutes les LEDs ou tous les afficheurs.

Dans l’écosystème Fanatec, ce volant s’intègre très bien : pédaliers, shifters, frein à main, tout peut venir autour. En termes d’évolutivité, ce n’est pas un simple point d’entrée : c’est un volant que l’on peut garder longtemps, même en montant en gamme vers des bases plus puissantes. Il accompagne très bien une progression vers un setup avancé, sans donner l’impression d’être dépassé trop vite.

Stawką są doznania

Sur la piste, le ClubSport Formula V2.5 X montre vraiment pourquoi le format F1 est apprécié. Le diamètre réduit et la forme plate donnent un contrôle très direct. On a l’impression d’être connecté à l’axe de la base. Chaque petit angle de braquage se dose avec finesse. Pour les voitures de course modernes, c’est un régal.

En termes de retour d’information, ce volant ne crée pas le FFB, mais il le transmet très bien. Avec une base Fanatec suffisamment puissante, la rigidité de la structure et la qualité des poignées permettent de lire clairement ce qui se passe. On sent la mise en charge de l’avant en entrée de virage, la perte progressive de grip, les micro-corrections à faire pour garder la voiture sur le fil. On comprend tout de suite ce que fait la voiture.

Dans les virages rapides, le contrôle est très sécurisant. Les mains restent bien ancrées, le volant ne glisse pas, même avec les mains légèrement humides. On peut jouer sur quelques degrés de rotation pour tenir une glisse ou corriger un survirage sans se battre avec le volant. Les changements d’appuis rapides sont faciles à accompagner, surtout avec une base directe ou puissante : le volant suit, sans inertie gênante.

La lecture du grip est vraiment convaincante. La moindre vibration de la base passe dans les poignées, mais sans devenir agressive. Sur une piste bosselée, on sent les imperfections sans que ce soit désagréable. Sur le mouillé, les pertes d’adhérence apparaissent d’abord comme une légère “légèreté” dans le volant, puis une oscillation plus marquée. On a le temps de réagir.

Les vibreurs sont un autre bon indicateur. Avec ce volant, on distingue très bien la différence entre un vibreur plat qu’on peut attaquer et un vibreur agressif qu’il vaut mieux éviter. La structure rigide renvoie un signal franc : on sait tout de suite si on est monté un peu trop loin. Là, l’immersion monte d’un cran. On entend moins le jeu, on “sent” davantage le circuit.

Sur les sessions longues, le confort reste bon, mais il dépend énormément de la force de la base et du réglage FFB. Avec un FFB très élevé, le petit diamètre fatigue un peu plus les avant-bras que sur un volant rond plus grand. En revanche, la forme des poignées évite les crispations. Le bon équilibre consiste à garder du détail dans le FFB tout en réduisant un peu le pic de force.

Les corrections rapides, surtout en monoplace ou en proto, mettent le volant en valeur. Les palettes tombent parfaitement sous les doigts, on peut rétrograder fort en entrée de virage tout en corrigeant une dérive de l’arrière. Le fait que les boutons importants soient accessibles sans lâcher la poignée donne une vraie sensation de maîtrise. On joue avec la balance de la voiture en temps réel.

Par rapport à un volant plus simple, moins cher et souvent plus plastique, la différence tient dans la précision et la confiance. On ose freiner plus tard parce qu’on sent mieux ce que fait l’avant. On ose remettre les gaz plus tôt parce que la remontée d’info sur le grip est plus lisible. À l’inverse, face à des volants encore plus exclusifs, tout carbone avec palettes custom, le Formula V2.5 X perd un peu de “luxe” perçu, mais garde un niveau de performance qui tient largement la route.

Le ressenti global, c’est un volant qui donne envie d’attaquer, surtout avec des voitures modernes. Immersion, confort et contrôle sont au rendez-vous, à condition d’avoir une base qui suit derrière. C’est là que la base change vraiment l’expérience, mais le V2.5 X ne bridera clairement pas une bonne base Fanatec.

Dla kogo to jest? Co nam się podoba / Co nam się nie podoba

Le ClubSport Formula V2.5 X vise clairement les sim racers intermédiaires à confirmés. Il convient bien au pilote motivé qui a déjà une base Fanatec, un pédalier correct, et qui passe beaucoup de temps sur des F1, des GT3 modernes ou des protos. Sur console, il peut servir de gros upgrade pour un joueur sérieux, mais il prend tout son sens sur PC avec des sims complètes et des réglages avancés.

Ce que j’apprécie le plus, c’est d’abord la sensation de solidité et de précision générale. On a vraiment l’impression de tenir un volant conçu pour encaisser des heures de roulage sans broncher. Ensuite, la disposition des commandes est très réussie : presque tout ce dont on a besoin en course est à portée de pouce, sans contorsion. Enfin, les palettes magnétiques apportent une satisfaction immédiate. Chaque passage de rapport est net, contrôlé, sans incertitude. C’est le genre de détail qui change la confiance qu’on a dans son matériel.

Du côté des limites, le format F1 n’est pas universel. Pour le rallye, le drift ou simplement pour un usage “mixte route + course”, un volant rond ou GT sera plus confortable. Ensuite, même si la qualité est bonne, on reste sur certains éléments en plastique ou en matériaux composites qui rappellent que ce n’est pas un produit ultra-boutique. Ce n’est pas gênant en performance, mais ça peut frustrer ceux qui veulent du full carbone. Dernier point : la quantité de boutons et de réglages peut légèrement intimider un profil débutant. On s’y fait, mais il faut accepter de passer une petite étape d’apprentissage.

Sur la notion d’investissement, on est clairement sur un produit qui n’est pas d’entrée de gamme. Le prix vise un sim racer qui voit son setup comme un projet à long terme. La valeur perçue est bonne, car on gagne en contrôle, en confort de pilotage et en immersion, mais il faut déjà être sûr de passer du temps sur le sim racing pour le rentabiliser. Pour un joueur occasionnel, c’est probablement trop ambitieux. Pour quelqu’un qui roule plusieurs fois par semaine, la différence se ressent très vite.

Werdykt

Le Fanatec ClubSport Formula V2.5 X apporte une vraie montée en gamme dans un setup orienté courses modernes. Il transforme un ensemble correct en interface de pilotage beaucoup plus précise, avec un accès direct aux réglages de course et un ressenti de la voiture bien plus lisible. On a la sensation de “passer un cap” dans la façon dont on pilote.

Sur le marché, il se place clairement dans le haut du milieu de gamme, voire dans le prémium accessible. Ce n’est ni le plus cher, ni le plus exclusif, mais il coche la grande majorité des cases importantes pour quelqu’un qui veut un volant sérieux, durable, bien intégré à son écosystème Fanatec.

Je le recommande aux sim racers qui roulent principalement en F1, GT, endurance et qui cherchent à optimiser leur contrôle plus que tout. Pour un joueur très polyvalent qui fait aussi beaucoup de rallye ou de route, un volant rond en complément sera plus adapté. Pour un débutant complet, c’est probablement trop, autant financièrement qu’en complexité.

Si tu cherches un volant de type F1 solide, précis, bourré de commandes et capable de suivre une base Fanatec puissante, le ClubSport Formula V2.5 X peut clairement faire la différence dans ton setup.